Union pour l'Avenir de Busigny

Michel Cotteau, maire, qui briguera un nouveau mandat de maire en mars a trouvé adversaire à sa mesure.
M. Pecqueux bénéficie en effet d’une grande notoriété dans la commune. Directeur de d’école Jacques-Prévert pendant 17 ans jusqu’à sa retraite, il est aussi vice-président de l’association Art en Cambrésis. Il est enfin entré au conseil en 2005 avec une large majorité (636 voix contre 305 au candidat de la majorité) et un leitmotiv à l’époque : la cantine scolaire. Dont il regrette toujours l’absence. « Nous avons pourtant à l’espace Degond le local qui, en fonction de sa configuration et de sa situation, pourrait aisément permettre un tel aménagement », écrit-il.
Et l’ancien instituteur de regretter par ailleurs au sein du conseil « un manque évident de réunions de commissions (qui) ne (lui) permit pas de débattre davantage (…) » ou « un groupe municipal qui adhère trop facilement sans se soucier de savoir si le projet lancé est vraiment adapté à la commune ». Il donne l’exemple de l’aménagement aux abords de l’école Prévert. Il fustige encore le « manque d’initiatives pour préserver l’emploi local ». « Savez-vous que sur une population estimée aujourd’hui à 2 508 habitants, Busigny ne compte que 769 actifs occupés par un emploi ? », interroge-t-il.
C’est « pour remédier à ces comportements » que Christian Pecqueux mènera une liste d’opposition, « accompagné de 18 autres candidat (es) ».